Mes chers amis,
Après ce long confinement qui nous a tous surpris ; la vie est revenue à peu près normale. Les vacances d’été se sont écoulées rapidement. Cependant l’on a bien senti, que rien n’était comme avant depuis l’annonce de cette pandémie. Certains commerçants ont baissé le rideau sans grand espoir de rouvrir. Dans chaque ville et village ce phénomène est récurrent, ils affichent des allures de désolation et de tristesse. Les médias toujours en quête de sujets explosifs nous relatent en boucle à longueur des journées cet évènement hors du commun créant parmi la population une psychose de peur, à tel point que le corps médical en a conclu que des personnes ne décéderont pas de ce virus mais de la peur de l’attraper. L’on a l’impression qu’il faille graver par ces répétitions dans l’esprit de nos concitoyens, une forme de résignation les conduisant à devenir des êtres dociles et obéissants à toutes réquisitions d’un quelconque ordre. Malgré tout, en dehors de ce triste tableau, du nombre de nos concitoyens qui nous ont quitté, vous ne devez pas oublier que notre pays continue de traverser des moments particulièrement difficiles dont l’ampleur ne manque pas d’ébranler notre cohésion. Surtout nous vous demandons mes chers amis de ne pas vous laisser entrainer sur ce chemin pentu et dangereux qu’est la « RESIGNATION ». Nous avons effectivement le sentiment de ne plus être à notre place, en fait être égaré dans un monde ou les valeurs n'ont plus de sens. Nous convergeons à grande vitesse vers le « Mondialisme » ou tous les peuples de tendance très diversifiée doivent vivre coûte que coûte ensemble. C’est pourquoi, notre nation est en proie à une violence en tout genre et montante. Nos institutions sont ébranlées par ces actes gratuits et malveillants dirigés dans un seul but celui de déstabiliser notre vieille « France » que nous aimons tant car elle a mis deux mil ans pour se construire. Un Pays dont les membres ne respectent plus, la police, la gendarmerie, l’armée, est malheureusement la fin de ce dernier. Notre citoyenneté, c’est à nous de la mettre en valeur, de l’honorer et d’en être fier, car elle ne nous appartient pas forcément ; elle est l’œuvre de toutes celles et ceux qui au cours des siècles se sont battus pour qu’aujourd’hui nous soyons libres alors ce ne sont pas quelques individus agacés par notre tranquillité bien méritée qui vont nous la ravir. Ce serait une insulte d’oublier le sacrifice de tous nos frères qui sont partis à la fleur de l’âge se battre pour nous donner leur vie. Si nous n’agissons pas les générations futures ne manqueraient pas de nous traiter de lâches et d’égoïstes. Ne nous enfermons pas pour autant dans un bien être qui nous rendrait sourd aux appels de notre devoir de cohésion nationale ; car bientôt nous en serons délogés avec pertes et fracas par ceux qui nous considèrent comme des impurs. Soyons intuitif, chaque jour se déroule devant nous le destin de la « France » et voyons que le laisser faire n’a rien de bon, car de plus en plus nous nous enlisons dans un marasme d’où il nous sera difficile d’en sortir. Le jour ou nous nous réveillerons ce sera trop tard. Il est déjà bien tard. Ayons donc chaque jour une pensée pour tous ces jeunes qui dernièrement nous ont quitté en service commandé contre des Djihadistes. Soyons solidaires de leur famille qui souffre privée d’un des leurs. Pour elle la vie continue, ne pourrions-nous pas prendre contact avec respect et attention auprès de celles qui souhaitent nous entendre, leur apporter notre soutien que nous leur avons déjà témoigné lors des funérailles. Sur le plan psychologique et matériel ou en sont-elles ? Autant de questions qui pourraient-être posée à ces dernières. Notre solidarité serait certainement la bienvenue n’est-ce pas. La faiblesse du mouton, a toujours fait la force du loup. Je terminerai pour illustrer notre cheminement par une annonce dans l’écho de Thionville de 1933 ou un commentateur anonyme qui ne mâchait pas ses mots, écrivait : Adolf HITLER, venait d’être nommé le 30 Janvier 1933 « Chancelier » du Reich par le Maréchal HINDENBURG avec l’appui du Sarrois « VON PAPEN ». C’est la renaissance du danger militaire Allemand, le fascisme Allemand, s’il triomphe et c’est déjà à moitié fait, se chargera vite d’éclairer la religion de toutes sortes de gens qui ont les yeux fermés et qui ne veulent pas voir. Ce texte a été publié anonymement le premier Février 1933. Nous pouvons le transposer à aujourd’hui. Il s’applique tout à fait au monde totalitaire qui nous attend.
Je terminerai, en vous adressant à toutes et à tous nos meilleures amitiés, et en vous rappelant que nous sommes là.
Jean Pierre SUIRE-DURON